Les tribulations d'Oliv' de Marseille à São Paulo

Voici ici le journal de bord du périple d'un Mâconnais devenu Lyonnais puis Marseillais et enfin Paulistan en l'espace de 4 ans... Ok ca fait beaucoup et c'est guère crédible et pourtant, je vous invite à découvrir le Brésil autrement qu'au travers d'images d'Epinal. Normal, vous me direz, puisque ce sont là des photos de São Paulo et de tant d'autres villes brésiliennes... Alors, en avant pour de nouvelles aventures!!!

mercredi, décembre 27, 2006

Road-trip 5 - Arrivée à Buenos Aires

Vraiment proche de la capitale, les maisons s'embellissent, les magasins se multiplient...
Et puis nous sommes entrés dans Buenos Aires - BsAs pour les intimes -, Zarate en constituant plus ou moins une partie de banlieue. Nous sommes arrivés par un périphérique longeant d'énormes bâtisses bourgeoises en brique ocre-rouge.
Subitement, nous frôlons l'immense stade de l'équipe de foot River Plate, l'un des clubs argentins les plus titrés! Arrivée à la Rodovaria de BsAs vers 13h30, -1h de décalage horaire... Le voyage de PA à BsAs aura duré près de 20h!
Première obligation: Trouver un point Internet pour lire le mail de Cristina & Elizabeth afin de les retrouver à leur pousada. Ensuite, trouver un guichet de banque pour retirer des Pesos argentins. Enfin fixés, nous partons au métro à pied... On rentre 2 fois dans 2 halls différents depuis la rue, mais à chaque fois, il s'agit de la gare ferrioviaire... La 3ème fois est la bonne, le temps de faire la queue (longue mais rapide!) et nous montons dans une rame qui doit dater d'au moins 1950!
Depuis la Station Retiro, nous descendons à Avenida de Mayo. Une fois à l'air libre, nous sommes accablés par la chaleur et tout à la fois émerveillés: l'Avenida 9 de Julio est une avenue qui fait de suite penser aux Champs-Elysée. En fait, la ville - ou plutôt ce quartier - a un aspect très européen, parisien même! Par exemple, les toits d'immeubles sont très pentus, recouverts de tuiles noires dans un style très francilien.
Nous cherchons et trouvons en 10 minutes la pousada des filles, mais il n'y a plus de place... Du coup, pendant que Thijs prend une énième douche, je pars avec Steph à la recherche d'un toit. Dans la rue parallèle, nous logerons pour 95 P$ (24€) à 3 dans une chambre, avec petit-déj et Internet...
Nous retournons chercher nos sacs à la pousada 1 et les déponsons à la pousada 2. Douches, nouvelles aux proches via le web puis départ pour visiter les environs. Tout d'abord, l'Obélisque célébrant la constitution de l'Argentine, puis découverte de la Plaza Lavalle encerclée par les immeubles à la francilienne, le Teatro Colon, l'Escuela, la Synagogue des Juifs d'Argentine, etc... Puis nous accédons à la Plaza Liberdad que nous traversons. Nous passons ensuite de l'autre côté de l'Avenida 9 de Julio puis retournons à la pousada 1.

Joyeux Noël & Bonne Année 2007

Tout est dit: Feliz Natal e Ano Novo 2007 para você!

Voici mon cadeau de Noël rien que pour toi Public:

samedi, décembre 23, 2006

Road-trip 4 - Entrée en Argentine

Exercice d'écriture.

Vendredi 15 décembre:
Réveil à 7h puis à 10h quand le car s'arrête pour le petit-déjeuner à Gualeguaychu (facile le nom!) au beau milieu de la campagne argentine gorgée de soleil. Un peu plus loin, quelques fermes éloignées d'une centaine de mètres de la route, auxquelles on accède par une allée rectiligne bordée d'arbres grands ou petits; peut-être ce sont des chênes, peut-être. Tout près, des tournesols se réveillent lentement, sans bruit, prêts pour une journée à vous faire tourner la tête.
Un peu plus loin, de timides nénuphars éclosent en colonie silencieuse sur une grande mare. Encore un repère à moustiques! Comme pour nous saluer, deux gauchos aux chapeaux légèrement bombés se tiennent droits et fiers sur leurs montures, juste devant la grande barrière en bois de leur prairie, en marge de la grand' route.
Une ligne électrique court à la poursuite des camions, cars et autres pick-ups, traversant tantôt des champs de plants méconnus, tantôt des prairies où paissent paisiblement vaches et chevaux en bons voisins. Quelques moutons se mêlent parfois au tableau, comme les quelques nuages présents ce matin-là dans le ciel azur argentin. Certains pylônes ont même été choisis comme lieu d'accueil officiel par des oiseaux...
La pampa est belle, découpée à droite comme à gauche par des kilomètres de fils de barbelés et des piquets de bois, parsemée de fermettes de plain-pied et de troupeaux éparses. Et puis, il y a ces arbres pour rompre avec cette planitude continue, pleine. Ils se dressent subitement en contingent au beau milieu des vertes prairies. Leurs troncs semblent secs, surmontés d'un épais chapeau de feuilles sous lequel les bêtes viennent dès le matin chercher l'ombre salutaire. Me viennent alors en tête les souvenirs d'une traversée de l'Espagne. Les champs géométriques d'oliviers luttaient contre la sécheresse du sol. Si l'herbe argentine est verte, la chaleur ambiante la provoque sans doute, les incendies doivent être courants. Par là, à quelques dizaines de kilomètres, une étendue d'eau rosée se prélasse, accueillant quelques bovidés et autres aigrettes.
Nous sommes à 160 kms au nord de Buenos Aires, la route change de visage en prenant deux fois deux voies et en se dotant d'une bordure arbustée. Seul, au milieu de la vaste prairie à l'étendue infinie où l'horizon lui-même se perd, un homme au type indien soulève les bras à notre approche. Pas un appel à l'aide, juste un moyen comme un autre de nous montrer les babioles touristiques qu'il vend.
Tiens, pendant que je remarquais la limite de vitesse continue depuis Porto Alegre à 80 km/h, le car passe un pont au-dessus d'un lac marécageux, au bord duquel des gauchos perchés sur leurs destriers rassemblent leur bétail dans un enclos. Les maisons semblent prendre de l'altitude également. Sans doute à cause des marais, elle se surélèvent à l'aide de pilotis.
Plus loin paît un élevage de moutons, dont le propriétaire fait le tour avec son chien. Une ferme voisine propose à la vente du salame, avenir morne pour les cohcons qui remuent de leur groin la terre dans l'enclos annexe bordant la route.
A l'approche de Buenos Aires, une ligne haute-tension a également pris part à notre poursuite. Les immenses pylônes accueillent eux aussi d'immenses nids sombres. il est aisé d'imaginer alors que les éperviers et autres faucons ont trouvé là un observatoire de prédilection. Il est à se demander ce que ces oiseaux-là peuvent bien dénicher tellement la pampa paraît d'un calme suspect.
Soudain, quelque chose au loin s'élève. A l'approche, un poste de la Gendarmeria de Porto Talavera filtre le passage sur un immense viaduc. Depuis longtemps, un large fleuve nous suivait, plus silencieusement encore que la prairie qu'il fend. Peut-être s'agit-il du Rio Parana, peut-être.
Un aigle frôle l'avant du car, puis un second un peu plus en avant, comme pour nous empêcher de quitter la région appelée "Entre-Rios". Quelques kilomètres plus loin, nous passons sur un immense pont le Rio Parana, cette fois c'est sûr, descendant de Puerto Iguazu; nous sommes à proximité de Zarate où est implantée une usine Toyota. Les bâtiments sont plus nombreux, la capitale argentine est proche.

vendredi, décembre 22, 2006

Road-trip 3 - Porto Alegre

Jeudi 14 Décembre:
Ca y est, j'en vois déjà qui sourient: eh bien non, je n'ai pas croisé José ni Audrey (des Poupées Russes). Récit.
6h30: Réveil à l'arrivée du bus dans la Rodovaria de Porto Alegre. Tentative d'extensions puis achat des billets de car pour Buenos Aires pour l'après-midi même. Dépôt des bagages à la consigne.
Après avoir récupéré des plans de PA, nous partons visiter le centre-ville les mains dans les poches. Nous y prenons notre petit-déj'. S'en suit un passage devant divers monuments, fontaine et autres, dont une énorme bâtisse style vieil immeuble italien avec 3 "ponts" entre les 2 ailes.
Ensuite, marche jusqu'à la "Usina" - ancienne usine à gaz - et posage au bord de l'estuaire. Il est 9h00... encore 8 heures d'attente à tuer.
PA, capitale de l'état Rio Grande do Sul, est une ville de 1,5 million d'habitants environ (10ème ville en terme de population au Brésil), située sur d'immenses marais qui me font de suite penser à la Camargue. La région est enfin composé de collines ("morros") et donc de nombreuses îles qui accueillent grand nombre d'oiseaux. Le riz y est cultivé, les vaches élevées, les aigrettes observées (par les touristes lol)... mais pas de flamant rose à l'horizon, remplacés par les capy-baras. fin de la minute géographique.
Retour de la Usina, arrêt dans un cyber-café, puis à midi, visite du musée militaire avec montage dans des tanks et autres blindés de transport de troupes. Lecture d'infos sur le "héros" militaire brésilien dont le nom m'a échappé (Jorge quelque chose), décoré et mort pendant la 2nde GM. Fin de la minute historique.
12h30: avec 35° à l'ombre, on se réfugie dans un shopping center climatisé, visite des boutiques.
13h30: calage dans un ciné pour passer le temps au frais! Matage jusqu'à 15h15 du film "Step Up" ("Ela dança, eu danço", ça dit qqch à qq?) en VO sous-titrée. Sympa.
Sortie sous le cagnard, 36° à l'ombre donc au moins 40° en plein soleil. Asseyage à une lanchonette pour déjeuner. Puis retour à la Rodovaria, où enfin depuis 2 jours, je peux prendre une bonne douche, moyennant 6 reais. Attente enfin du car à 17h30. Check-up au guichet en 4ème vitesse car on l'avait zappé en écoutant les bêtises du comparse.
17h50: le car démarre, je m'endors quasi aussitôt. Réveil 2h30 plus tard sous le pire orage que j'ai jamais vu, pas loin d'être une tempête. Le car s'arrête dans une station d'essence plongée dans le noir. Les 2 chauffeurs nous annoncent qu'ils ne savent pas si nous allons pouvoir reprendre la route. Pleins de bravoure, ils redémarrent le moteur. Nous sommes alors au beau milieu de la pampa brésilienne, à la limite de l'Uruguay.
Alors que l'orage et le vent ne cessent, le ciel s'embrase au loin avec le crépuscule. Quarante minutes plus tard, il fait nuit noire quand nous nous arrêtons pour manger à São Gabriel.
Remontage dans le car, dodos alternatifs à l'approche de la frontière argentine pour donner mon passeport.
Enfin, nous arrivons au poste frontière où on nous fait sortir en file indienne...rapidement dissolue devant le bureau éteint de la Police Fédérale du Brésil, le douanier piquat visiblement un petit roupillon... A 2h30 du mat', rien de plus normal en même temps!
Validation du passeport et du RNE puis passage devant le douanier argentin, bien réveillé & bien gentil quant à lui. L'attente se fait au milieu d'une nuée de moustiques assez impressionnante. Décidemment dans le coin, ils ne font pas à moitié entre les orages et les mosquitos!
4h00: nous sommes tous (15) remontés dans le car, les douaniers ont fait ouvrir les soutes mains n'ont pas vérifié les bagages à main.
4h30: nous entrons sur le territoire argentin. Chouette! En arrivant au Brésil fin juillet, je ne pensais même pas en ressortir avant de rejoindre la France en janvier!!!
Voilà, mon passeport aux 2 années de retard pour ma date de naissance compte un tampon de plus. Je traverse à présent la pampa argentine, non pas en Kangoo, mais en Busscar (Jeu de mot brésilien). Peut-être vais-je croiser Florent Pagny... mais pour l'heure, 5h00, je reprends mon sommeil morcelé en me vautrant sur 2 sièges!!! Dans cette position tout ce qu'il y a de plus inconfortable, je découvre complètement pour la première fois la Voie Lactée version hémisphère sud. Je ne reconnais rien, mis à part la Lune!!! Extinctage des feux, fermage des paupières, tentage de dormir... et arrivage!

dimanche, décembre 17, 2006

Road-trip 2 - Florianopolis

Mercredi 13 Décembre:
Alvin, Marc, Cat et les 2 Emilie sont sur le point de partir de Blumenau, autre ville allémanique située entre Joinville et Florianopolis. Cindy, Nina et Maroël attendent le réveil de Lars et Felipe (le colombien) pour remonter vers SP avec le norvégien au volant. En s'étant couché à 8h30, il risque pas d'être debout! La Mèche se réveille (enfin). Pour "passer le temps", Maroël et moi commencons à faire le ménage des cadavres en verre de la veille. La Mèche descend et prépare des pâtes avec tomates, jambon, fromage pour huit... Chapeau!
Le repas fini, certains terminent leurs bagages le coeur serré. Quelques photos et autres minutes plus tard, les larmes coulent davantage sur les joues des filles que l'incessant déluge n'arrive à le faire. Cindy, Maroël, Nina, Lars et Felipe nous quittent. 5 de plus... ou 5 de moins...
Finalement, dans un peu plus de 3 semaines, je n'aurais pas à dire au revoir à beaucoup de monde moi!... mis à part les irréductibles: la Mèche, Cat et Mikel.
Nous nous retrouvons donc à 3, avec la Mèche et Thijs. On passe l'après-midi vers la Pousada: Shopping, Internet et Glaces. Bilan, j'ai été soulagé de 20 R$, pris 200 grammes grâce aux boules à l'ananas, fraise, noix multiples, doce de leite et chocolat croquant (tout ca proposé en buffet et self-service, si si!). Enfin, la Mèche m'apprend que le voyage à Santiago du Chili tombe à l'eau... snif!
Bref, à 3, on décide de descendre le soir-même plus au Sud, histoire de couper en deux le long trajet nous menant à Buenos Aires. Direction donc Porto Alegre, lieu peut-être connu pour son forum altermondialiste... mais j'espère qu'il y a d'autres choses à voir.
Donc retour à 17h à la pousada, lavage et remise des clés. Attente du bus à 18h15. Arrivée au terminal des bus une heure plus tard, puis à la Rodovaria.
Achat des billets pour PA & sortie pour trouver une banque avec VISA, puis à manger.
A 20h30, dépités car ne trouvant rien d'autres que des lanchonetes à pop-corn, on entre au McDo du coin. 25 minutes pour obtenir un malheureux hamburger froid, c'est pas mal le McDo version Brésil non?
21h40, retour à la Rodovaria. On accède à la salle d'attente de la Cie Catarinense où on poirote pendant 2h. Je pars aux toilettes, lutte avec le distributeur de savon liquide pour comprendre comment fonctionne le maudit vase verseur à savon liquide et retourne me caler dans la salle d'attente devant un bon film, "Todo poderoso" (Bruce tout puissant).
23h55, montée dans le car à destination de PA. Papotages pendant une heure puis dodo.

Road-trip 1 - Le bon départ

Comme disait mon amie la Tortue: "Ren ne sert de courir, il faut partir à point nommé"... Eh bien, je n'ai pas trouvé le nom du point, en tout cas il ne s'appelle pas Final... Celui-ci, je le réserve pour le 5 Janvier... mais je m'égare et décide donc de reprendre mon départ...
Mardi 12 Décembre:
Le matin, je me lève tôt pour aller faire quelques courses aux cadeaux de Noël...
L'apres-midi, je visite avec Mikel et Samuel (fraichement revenu d'Angleterre) la vraie Biennale, celle que je t'ai présentée il y a quelques temps n'étant qu'une vaste imposture... Je file ensuite poster les 2 colis (Info: compter 30 R$ par kilo, avec une livraison a vitesse moyenne, soit entre 2 et 4 semaines). J'apprécie la formidable motivation des fonctionnaire brésiliennes. Apres 35 minutes d'attente, je me présente tout gai devant la demoiselle... Et la, CA commence.
Premiere question: "Vous avez les formulaires? - Quels formulaires? - Ceux pour les colis... - (Dans ma tete, je me dis que j'ai affaire a une nana trrres perspicace) Non, hier vous ne me les avez pas donnés. - (Soupir de la nana) Teeenez."
La nana m'a l'air légèrement nulle... M'enfin, je comprends qu'elle ait hate que son épuisante journée assise sur son fauteuil prenne fin a 17h... Etre fonctionnaire au Brésil, ca se mérite! Quoi, ailleurs aussi? Nooon, sans blague? Ca alors!
Bref, 15 minutes plus tard, je lui remets les 2 formulaires remplis, signés en 4 exemplaires (si si!!!). Les 5 minutes suivantes servent a essayer de lui faire comprendre, sur un malentendu, avec un sacre coup de pouce du hasard et pourquoi meme de la chance, pourquoi l'expéditeur que je suis n'a pas d'adresse au Brésil mais en France...
25 minutes et deux erreurs de collage d'étiquettes plus tard, je rentre à la casa. Il est 18h10 et j'ai passé 1h20 pour envoyer 2 colis que j'avais préparé...
Cher Papa Noël, cette année, je te commande un cadeau pour quelqu'un d'autre: un cerveau pour ma chère copine de la poste brésilienne. PS: J ai été tres sage cette année... Je peux aussi avoir la nouvelle Playstation avec le pistolet lazer et la lumiere bleue stp?
Enfin, à 20h30, je décolle en 5-5 pour la bien connue Rodovaria Tietê. En moins de 40 minutes chrono, j'y suis. Je fonce vers le guichet de la compagnie 1001 et prends le tout dernier billet pour Florianopolis à 21h15 pour un départ à 21h45... Grosse perle de sueur sur le front...
Ca y est, je suis parti. Route de nuit en car, avec finalement personne à côté de moi, je papote pendant pres d'une heure en portugais avec mon voisin de devant. Un peu plus tard, tandis que le car est bloqué à cause d un accident (2h30 à 3h de bouchons au total), je m'étale de tout mon long sur les 2 sièges pour dormir. Qui a dit "ronfler"? Fais gaffe, je t'ai entendu!!!
7h30 précises, je me réveille dans la ville au fort accent allémanique de Joinville, c'est-à-dire au milieu de maisons à colombages! Drôle d'effet, j'ai cru avoir fait un bond de 13000 kms au nord-est en quelques heures!!! Toujours est-il que nous nous arrêtons à la Rodovaria de Joinville puis de trois autres petites villes avant d'atteindre enfin Florianopolis.
11h00: Je suis dans la place!!! Je prends vite mon sac de la soute, enfin "vite", tout est relatif: j'attends que le chauffeur daigne me le rendre lol. Je sors en 2-2 de la Rodovaria sous un ciel très nuageux. Je m'approche de la bande des taxis patientant sur le parking. En leur demandant le prix pour rejoindre Barra da Lagoa, je déglutis fortement à la réponse: 40 R$!!! Je suppose que la route est longue mais 40 reais, tout de même! Sans me démonter, je leur demande où est la station de bus la plus proche...
A leurs indications, je trouve la "termial des bus" en une minute. Reste à trouver le bon bus parmi une petite liste de 60 destination... et évidemment, pas de Barra da Lagoa, ni de plan du réseau! En demandant à trois personnes - la première étant trop hésitante pour être crédible, la deuxième me prenant pour un débile en parlant à 2000 à l'heure, et la dernière, une gentille petite mamie adorable, à la limite de me proposer de me tenir la main lol), je monte dans le bus à 2,10 R$, pas mal l'économie non?
Changement de bus à Lagoa da Conceicao. J'arrive à 12h à Bara da Lagoa et grâce aux descriptions floues du contrôleur de bus, j'arrive vers les 2 pousadas occupées par les Exchangers... Alvin a une voix reconnaissable entre toutes, enfin surtout son rire. Bilan, je trouve tout le monde (Ahhhhh!!!)... sous la pluie (Ohhhhh!!!).
La suite demain...

samedi, décembre 16, 2006

Rapidement

Avant de partir visiter la ville, un petit post rapide pour dire que j etais bien arrive apres 20h de bus a Buenos Aires... soit ma 3eme nuit consecutive passee a dormir dans un car.
Apres la nuit de SP a Florianopolis puis la nuit de Florianopolis a Porto Alegre, la derniere s est mieux passee, avec reveil a 3h du mat pr passer la frontiere...

Voila, plus de details ds les jours a venir, car a vrai dire, je suis pas venu en Argentine pour poster sur le blog ou enfiler des perles! Donc si vous me permettez d aller faire un ti tour, je vous promets de tout vous raconter apres!

Hasta luego Chicas y Chicos!!!

vendredi, décembre 15, 2006

Road-trip 1 - Le départ

Comme tu le sais Public, des fourmis me démangeaient, enfin surtout dans les jambes a vrai dire... car pour le reste du corps, ce sont plutôt les piqûres de moustiques qui me grattaient !!!

Résultat des courses, je profite d’un accès à internet pour mettre à jour les dernières infos. Installe –toi donc bien au fond de ton siège, nettoie tes lunettes et mets ta ceinture Marty : on part en voyage!!!


Lundi 11 décembre :

L´histoire commence mal. J’avais préparé mon sac tout neuf, style routard (acheté pour une grosse bouchée de pain : 60 reais soit 22€), pour partir a Florianopolis, plus exactement a Barra da Lagoa, quartier ilien de cette ville de l’Etat de Santa Catarina. Mais il a fallu que le virement bancaire foire et me force a reporter mon départ au lendemain...
En attendant, j’ai préparé ma valise et 2 colis a envoyer en France avant mon départ... donc en urgence !

mardi, décembre 12, 2006

Anniv' de Nina, avec Ronald & soirée d'Henna

Voici le dernier article avant mon départ en road-trip... Ca commence avec le vendredi 1er Décembre pour l'anniversaire de Nina...

Nina fait sa présentatrice avec le service à caïpi' que Mik & moi lui avons offert, tandis que justement Mik joue au sabreur avec le champagne Mumm (ahh on avait pas dit pas marque encore!!!) que nous avons apporté pour l'occasion...


Le mercredi 7, j'avais proposé à Doutor Ronald, notre prof de portugais, une soirée avec l'ensemble des élèves du cours. Bon tout le monde est venu ou presque, très sympa comme soirée... Bref, muito obrigado Senhor!





Enfin, et "fin" est le bon mot, le vendredi 9, nous avons fait la dernière soirée des Exchangers FEA à São Paulo... Snif... La soirée des aurevoirs... un peu ménagés par les départs en voyage à travers l'Amérique du Sud pour beaucoup...

Maroël, myself, Mik, Tia, Henna, Enricco & Nina... European connexion! (Allez, Enricco, avoue que c'était nous les meilleurs le 9 Juillet!!!)

Oui, Cindy, qu'est-ce qu'il y a? Quoi La Mèche? Victor, je comprends rien, je crois que Cindy dit que Steph a... bon on dira que Cindy is almost drunked!!!

Enfin, le premier que j'ai rencontré à l'aéroport, et il me pardonnera je l'espère cette photo (et pi sinon je te casse l'autre genou... ou pas!), Mesdames et Mesdameees, Monsieur Baaaaaaaaaaaaaaarfet'!!!!!!

Bon j'en ai oublié beaucoup, mais je n'oublierai jamais aucun d'eux: Lady Di, Elizabeth, Juan-David, Cat, Anne-So, Polly, Alvin, Marc, Ju, Mathilde, Cris, Laura, Bruno, Thijs, Kroko, Andrea, Malinka, Eleonora, Renato 1 & 2, Amélie, Eduardo, Marie, Teresa, Sonja, Marta, etc... J'en ai oublié, mais sur 66, pas facile de tous les citer de tête...

dimanche, décembre 10, 2006

Ubatuba 3 & 4

3. Lundi:
- Lever à 8h30.
- Discussion avec Denise, patronne de la pousada.
- Départ pour l'autre pousada, celle d'Hugo & Denise (n°2), dans la même rue à 30m...
- Au passage, on dit bonjour au Patron des Mafiosi qui installe une douche extérieure dans sa cour. Il habite pile entre les 2 pousadas...
- Prise de possession des nouveaux quartiers.
- Retrouvailles avec Thiago et sa copine qui étaient déjà avec nous à la première pousada.
- Prise du petit-déj à la boulangerie du coin (chocolat au lait préparé au mixeur, un mini-pain coupé en deux tranches beurrées, puis "chauffées" sur une plaque en fonte).
- Partage pour la plage juste à 40m... Surf pour Mik, qui sorti de l'eau me prête alors sa planche, mais plus de difficultés à trouver un équilibre dessus que la veille.
- Vers 14h, départ pour le centre à la recherche d'un restaurant "au kilo" appelé Galetos. "Au kilo" signifie qu'il s'agit d'un buffet chaud et froid, plus parfois churrasco, plus dessert. Après l'avoir trouvé, nous y mangeons. Le kilo est à 12,70 R$ (4,5€ environ), vraiment pas la ruine... déjà qu'à SP c'est à peu près à 18-19R$...
- Re-visite du centre-ville en sortant du Galetos.
- Arrêt sur image... à droite: dans n'importe quel magasin de fringues, entre autres, dès qu'un demi orteil se trouve à moins d'un mètre de l'entrée, les vendeuses s'affolent... et s'approchent. En moyenne, pour un magasin de 40m², je dirais qu'il y a au moins 6 vendeuses... Et si tu as le malheur de franchir le seuil, tu es plus assailli qu'un épi de maïs au milieu d'un poulailler affamé!!!
- Retour sur Perequê-Açu. Long papotage avec Hugo, Thiago et sa copine et Mik... Je les laisse continuer pour m'octroyer une 'tite sieste...
- Départ à la plage... pour la longer au crépuscule... On est pas allé jusqu'au bout, mais on a déjà dû la longer sur un kilomètre minimum!!!
- A la nuit tombée, redépart pour le centre-ville pour y manger... des pizzas, pas très typique mais c'était un des rares restaurants sympas ouverts.
- Rentrage à la pousada et dodo vers minuit...

4. Mardi:
- Lever à 9h30.
- Départ pour la Praya Vermelha après être retourné prendre le petit-déj au même endroit que la veille. D'ailleurs, j'ai remarqué un truc à Ubatuba... les mecs sont tellement croyants qu'ils sont tous charpentiers mdr: en fait, en l'espace de 4 jours, j'ai dû voir au moins 30 mecs sur des toits... Je sais pas trpo ce qu'ils y faisaient mais c'était marrant...
- Retour à la pousada, accueilli par Hugo. On lui explique que l'on part à pied à la Praya Vermelha... Là-dessus, il nous propose de nous y emmener. En fait, c'est sa femme qui nous y conduit lol, lui ayant la flemme de conduire...
- Bref, à 10h, on a les pieds dans le sable. La plage est également immense, 700-800 mètres, située dans une petite baie. Les vagues y sont impressionantes, avec des creux de 2m je pense... Le courant est fort, personne n'est à l'eau, il n'y a d'ailleurs pas grand monde sur la plage, peut-être 30 personnes maximum... dont une dizaine de jeunes surfeurs qui prennent des cours... On repère un garçone et une fille qui se débrouillent hallucinament bien. A coup sûr, ils font des compét'... à même pas 13 ans!!!
- S'il y a pas grand monde sur la plage, ça fait le bonheur de ce crabe jaune qui se baladait tranquille... C'était tendu pour arriver à le suivre quand il déguerpillait alors que je me rapprochais de lui... Mais finalement, il est sur la pellicule!!!
- 12h10, on se relève et décide d'attendre le bus pour revenir à Ubatuba. Comme il faut l'attendre plus d'une demi-heure, on prend l'option "Rentrage à pied"... Bon on y a pas gagné en temps (2h)... mais le paysage était sympa. Les flèches des virages, le marais au croco, le stop...
- Bref, le long du chemin, on suit la mangrove (marais), puis le flanc de montagne... avec l'eau qui desgouline de la terre le long de la rigole. C'est une eau qui provient sans nul doute de la végétation, elle a l'air très pure, presque buvable.
- Enfin, nous arrivons à la pousada et partons pour la plage de Perequê-Açu. Après cette marche, il fait au moins 35°, l'humidité est omniprésente et la baignade est le meilleur moyen de supporter ça!
- Mik prend sa planche et nous y allons à pied... Pendant que nous sommes dans l'eau, les vagues sont là aussi assez fortes, donc on plonge dessous... un peu trop! Résultat, je m'arrache tout le nez où j'avais déjà pris un coup de soleil... Bref, j'ai l'air fin avec mon nez en sang!!!
- Rentrage à la pousada, douche et départ pour manger dans une lanchonnette (à 15h) sur le bord de plage. On y mange comme des dieux là encore pour 8R$!!!
- Re-rentrage à la pousada, faisage des sacs et départ pour la Rodovaria au centre-ville. Au passage, je m'achète de nouvelles lunettes de soleil (styyylées!!!) et des souvenirs...
- Voilà, 17h, nous montons dans le car pour SP... Ubatuba c'est fini, au revoir mon Paradis, lieu où les terrains de 800m² coûtent 50.000R$, tout comme la construction d'une maison avec étage de 200m²... soit moins de 38.000€ au total... J'étais venu au Brésil pour découvrir des coins sympas, celui-là tient aujourd'hui la pôle... Mais le voyage du retour n'aura pas non plus démérité... Peut-être j'en parlerai dans un prochain article. Allez pour la route, une dernière photo hallucinante: une station d'essence avec le carburant apparent.

Voici une photo qui montre pourquoi j'aime le Brésil, un beau mélange.



Prochain article: Anniv' de Nina & soirée d'Henna

samedi, décembre 09, 2006

Ubatuba 2

2. Dimanche:
- Réveil à 9h30 par le co-turne.
- Levage, déjeunage, lavage, partage pour la plage.
- Rencontre d'Alindo, de sa femme, de leur fils et du meilleur ami de leur fils. Alindo fait partie tout comme Darren du "Clan des Mafiosi". C'est un groupe des gens du quartier qui se regroupent presque tous les jours sur "leur" plage ou plutôt le coin qu'ils y ont aménagé avec 3 bancs et une table en bois recouverts de céramiques, le tout bien à l'ombre...
- Départ en break Volkswagen Paraty vers la Plage d'Itamambuca pour y faire du surf, oui oui, du surf, même moi...La Revolución, ça se fait aussi sur l'eau!
- Tirage d'un bord (on dit comme ça?) assez long mine de rien et une prise d'équilibre... le tout en un peu plus d'une heure... Bon pour un premier bilan, je suis plutôt content de moi, mais faut vraiment que j'apprenne à passer DANS les vagues pour passer la zone des "mousses" et aussi que j'évite de me laisser entraîner par le courant... Oui je me la pète en te sortant mes quelques rares mots connus du jargon surfistique... Et alors? Tous des jaloux de toute façon!
- Revenus sous l'ombre salvatrice d'un arbre, les 2 garçons âgés au plus de 11 ans, nous emmènent voir une "cachoeira", un genre de petit défilé ou une mini cascade... Sur le chemin, on découvre un iguane tout juste mort vu les mouches qui tournent autour.
- Revenus sous l'arbre protecteur de l'ami Soleil, une petite boule de poil fait son apparition... Si jamais, je retrouve le nom ou une photo, je la poste illico!
- Remontage dans la voiture après avoir fait le plein du bidon-réservoir sous le capot de la Paraty. J'aurais pas imaginé qu'on me fasse un jour le coup de la panne lol!
- Reprise de la route en terre pleine de nids d'autruche... Hippique (Jeu de mots très facile, j'avoue)!
- Arrêt à l'autre bout de la plage (plus d'1km sans mentir!!!)... Là, un Rio (rivière) se jette dans l'Océan en formant une espèce de lac juste avant la plage.
- Redépart pour la Praya Vermelha (Plage rouge qui ne l'est en fait pas lol) située entre Itamambuca au nord et Perequê-Açu au sud.
- Perdage sur la route de la serviette de Darren qu'il avait oublié sur le toit avec les planches... donc marche arrière sur la grand-route en évitant 3 voitures.
- Accueilli par un papillon bleu très beau, on se pose à la PV donc autour de boissons "refrigerantes" qui n'ont jamais aussi bien porter leur nom. En repartant, un bruit dans les herbes attire mon ouïe plus aiguisée que la pointe de l'épée de Zorro... encore un iguane, mais visant celui-là! La démarche de l'engin est très marrante, vraiment pataud mais sacrément rapide!!!
-200 mètres plus loin, Alindo réussit enfin son coup: on tombe en panne sèche... Heureusement il lui reste quelques décilitres dans son bidon de secours pour remplir le bidon-réservoir... En croisant les doigts pour arriver sans encombre à la station d'essence la plus proche dans Perequê-Açu, car je n'ai vraiment aucune envie (force?) de pousser la voiture...
- L'après-midi se termine en passant à la pompe, puis à la pousada... Une bonne douche, deux trois courses pour le soir... et une sieste sacrément bienfaitrice!
- Donc justement, réveillé vers 19h30 par des voix, je me lève... Un peu comme Obélix qui flotte porté par les effluves du sanglier sur la broche, c'est l'odeur d'un churrasco en préparation qui réveille à leur tour mes papilles...
- Alindo, sa femme et son fils, accompagnés d'une amie à eux, nous ont rejoint à la pousada pour une soirée churrasco + matage de films de surf (dont The Endless Summer II, très très bon!)... Darren a allumé le feu et l'attiser (ça se dit?) avec un sèche-cheveux, si si!!! Ca a l'air d'être une méthode de chez lui, l'Afrique du Sud! Comme quoi, ils font pas que jouer au rugby là-bas...
- Au cours du repas, Denise arrive avec la benjamine (1an 1/2) de la famille, Josh (+/- 11 ans aussi) l'aîné étant déjà avec nous depuis la fin d'après-midi...
- Epuisé par ma dépense physique de la journée, je m'écroule à 22h30!!! Et visiblement, j'étais pas le premier... Darren, les nuits à la belle étoile m'ont l'air fraîche à Ubatuba, je me trompe?
De g. à d.: le fils d'Alindo, Alindo juste derrière, Josh, Sabine, la femme d'Alindo, Darren et Mik' de dos.
Prochain article: Ubatuba 3

mercredi, décembre 06, 2006

Ubatuba

Nous partîmes deux ; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes deux (encore) en arrivant au port (Ubatuba),
Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,
Les plus courageux reprenaient d'épouvante!
(...)


Un petit peu de culture, certes remaniée, ça ne fait jamais de mal, ça ne mange pas de pains et ça ne laisse pas de miette!!! Ah au fait, c'est signé P. Corneille à la base... Nooon pas le chanteur!!!
Bref, je vais te proposer Public une nouvelle forme de présentation type agenda... au cas où tu kifferais pas, laisse un commentaire hargneux; au cas où tu kifferais, laisse un commentaire tout court!
Ubatuba Express
1. Samedi:
- Lever à 7h15 / Départ à 8h30 pour le guichet HSBC puis direction le Metrô Brigadeiro pour rejoindre la Rodovaria (gare routière, si tu te souviens bien) située au Metrô Tietê.
- Arrivée à Tietê à 9h20 / Achat des billets (36,10 R$ pour faire 270km) au guichet de la seule compagnie qui relie "Sampa" à "Ubachuva" (Ubatuba est paraît-il une ville pluvieuse, et "pluie" se dit "chuva"... Quoi jeu de mots? C'est pas moi c'est les Brésiliens!), c'est-à-dire la Litoranea.
- Attente à partir de 9h40 devant le quai n°36 (89 quais au total, 'tite gare routière quoi!) / Montée dans le car à 10h20.
- Dodo jusqu'à 13h07 , heure à laquelle le car passe un col et où apparaît alors toute la baie de Caraguatatuba (très bien prononcé, commencez la définition svp!)...
- Pause pipi 22 minutes plus tard, et pause casse-croûte pendant 11 minutes, ordre du motoristo (chauffeur)...
- Arrivée à la Rodovaria d'Ubatuba centre à 14h45. Je dis "centre" parce que la ville - qui ressemble d'ailleurs plus à un gros village - s'étend sur plus de 80kms du Nord au Sud le long de la côte et doit mesurer au maximum 2 kms de large. Bref, 100.000 habitants de mi-mars à mi-décembre et 2.000.000 de mi-décembre à mi-mars!!!
- Départ à pied pour le quartier de Perequê-Açu, à 30 minutes à pied, là où se trouve la pousada au bord de plage. Le temps est un peu nuageux mais pas de pluie à l'horizon immédiat...
- Accueil par Denise la propriétaire, vers 15h20; traditionnel remplissage des formalités (nom, prénom, n° de tél, adresse, numéro de passeport, ...).
- Après une rapide visite des 3 types de chambres, nous optons pour la "petit budget" avec un seul lit double. Deux précisions: 1° dans les pousadas, y a les belles chambres pour les plus riches... et les plus modestes pour les plus radins mdrrr; 2° Denise nous a pris pour un couple et nous a même proposé une chambre "plus à l'écart"...
- Au bout de 2 minutes, Denise revient et nous propose l'autre chambre (la moyenne) où se trouve un combi de 2 lits superposés et un lit double... histoire qu'elle soit sure qu'on dormira pas ensemble Mik' & moi...
- Bref, à 15h52 posage des sacs à dos.
- Et à 15h57 posage à la plage après une rapide discussion avec le mari sud-africain de Denise. On croit se souvenir qu'il s'appelle Darren... ou Cel... Bref, il nous propose de partir surfer avec lui le lendemain... C'est noté!
- Départ pour le centre-ville et le petit port de pêche vers 18h-18h30. Un petit tour rapide nous fait découvrir une petite ville charmante où la rue du front de mer est complètement défoncée pour cause de travaux... très drôle, mais ça serait encore un autre article à écrire ça...
- Retour pour manger dans un barzinho vers 20h20 la pousada.
- Là, inflation du prix du repas: 2 Pratos Feitos (assiettes complètes) coûtent 2x5 R$ alors que la Formula Comercial qui comporte la même chose servie dans différents plats coûte 12 R$. Quand Mik' demande au monsieur de répéter, les PF restent au même prix alors que la FC passe à 14 R$... Euhhh, je veux pas avoir l'air bête, mais je crois qu'il était évident de prendre nos 2 PF... Bref, un repas à 5R$ chacun, ça équivaut à 2€ en France, c'est-à-dire l'emballage d'un sandwich Daunat non?!!!
- Retour à la pousada, concours de fléchettes contre le Basque que je bats à plate couture puis passage au lit (séparés, chacun le sien mdr) et lecture avant l'extinction des feux.
Prochain article: Ubatuba 2

Biennale d'art contemporain

Si Lyon a Sa Biennale, pourquoi "Sampa" n'aurait pas également la sienne...?
Bon déjà, pour mettre la chose au clair avec certains idiots (non non pas au féminin, pour une fois lol, car il s'agit bien d'un attribut masculin pour ce cas-ci), je vais préciser que "biennal(e)" se rapporte à une manifestation, artistique en l'occurence, qui a lieu tous les 2 ans, et non 2 fois par ans!!!

Donc, sur un coup de tête (aïe), le Basque m'a embarqué dans une visite au musée (traînage de pieds...) au beau milieu du Parc Ibirapuera (laçage des baskets en moins de deux!!!) pour admirer les oeuvres...
Reportage photos

Qui me parle? / Crâne d'oeuf / Trésor de la mort

Ca flashe non? (Allez, celle-là c'est cadeau!)

Prochain article: Ubatuba

samedi, décembre 02, 2006

Pi-toy-able

Alors que je voulais conclure la semaine par quelques posts joyeux, festifs voire peut-être même drôles - je tiens d'ailleurs à remercier les "commentateurs" de la semaine, ça fait très plaisir - qui auraient pu amener des réactions, je crois que le titre résume ma pensée... Retour sur "il y a une heure"...
Il y a une heure et quinze minutes, on sort de la présoirée de chez Nina qui fêtait son 23ème anniversaire...
Il y a une heure et dix minutes, je disais au revoir à notre petite Cristina que nous ne reverrons plus d'ici son retour en Colombie...
Il y a une heure et neuf minutes, Mik', Polly et moi remontions à pied la Rua Consolação pour rejoindre l'Avenida Paulista - Polly cherchant un taxi, Mik' et moi pour rentrer en marchant...
Il y a une heure et dix secondes, alors que je me reculais pour prendre un panneau publicitaire en photo, une vie allait peut-être basculée.
Alors quoi? Les Brésiliens, je l'ai souvent signalé, conduisent comme des fous furieux, et sus au piéton qui se trouve sur leur chemin... Cette nuit, ce piéton était une femme d'une quarantaine d'année qui traversait en courant (avec des "buffalos") depuis le terre-plein central une 2-fois-3 voies au croisement de Consolação et Paulista.
Pas besoin d'être fort en maths:
"Sachant qu'un taxi roule à cet endroit à près de 60 km/h, que la femme court à près de 10 km/h en travers de la route, quel est la force de l'impact?"
La réponse n'est pas en chiffre:
  • une double-fracture fermée tibia-péroné dû au contact avec le bas du pare-choc,
  • une commotion sur les fesses-coccys lors du rebond sur le capot,
  • une commotion cérébrale ou une hémoragie interne au crâne et une fracture du crâne + une fracture du nez + de multiples contusions faciales lors de l'impact de la tête (la première) sur le sol + un déboîtement de l'épaule lors de la "roulade" qui suit.
Je suis pas médecin, je n'y prétends pas, mais j'ai assez d'observation pour décrire cela. Et je peux commenter la scène qui suit l'impact.
  • Pitoyable, le temps de réaction des gens autour!
  • Pitoyable, le temps de réaction des Policiers Militaires présents en 30 secondes (c'est très long dans ces cas-là)!
  • Pitoyable, l'inaction des PM autour de la victime!
  • Pitoyable, le déplacement du corps par un tiers!Pitoyable, le temps d'arrivée des Bombeiros pompiers alors que le plus centre chirurgical du Brésil peut-être est à 100m!
  • Pitoyable, le hasard qui a voulu que l'ami de la victime soit muet et ne puisse la rassurer!
  • Pitoyable, mon incapacité à faire comprendre à cette molle policière d'interdire à quiconque de toucher la victime, à lui expliquer ce qu'est la PLS, pourquoi il ne faut qu'elle s'endorme, à expliquer à son collègue pourquoi il doit utiliser les plots du chantier juste à côté pour canaliser et écarter la circulation de la victime!
  • Pitoyable, le positionnement des véhicules de secours (PM et Bombeiros)!
Bref, on a beau donner des cours en école de commerce pour que les étudiants aillent travailler sur la complexité, avec comme magnifique sujet d'études pompé par 90% des étudiants les interventions impromptues des sapeurs et autres gendarmes... On a beau faire tout ça, il n'empêche que ces belles théories sont loin d'être comprises par beaucoup et j'irai même jusqu'à dire que face à un tel niveau d'attentisme de la part des secours brésiliens, les théories de complexité sont abattues sèchement! Comment disait la campagne de comm' pour l'AFPS? Ah
oui, "apprendre les gestes qui sauvent, c'est pourtant si simple"!
Cette dame, qui est loin d'avoir réfléchi à ce qu'elle faisait à ce moment-là, est sans-doute déjà sur une table d'opération, encore complètement choquée j'en suis sûr... Eh bien cette dame, je crois qu'une bonne étoile brillait pour elle ce soir. Car elle n'est pas passée sous les roues du taxi; car elle ne s'est pas ouvert complètement le crâne avec risque de déplacement de la colonne vertébrale lors du contact avec la route... Madame, je vous souhaite sincèrement de remarcher dans quelques jours, quelques semaines au plus. Le mot d'ordre du jour dans le monde en ce 1er décembre était "Sortez couverts". A 2h10 du matin le 2 décembre, ce sera désormais "Empruntez le passage protégé". Allez, je l'aurais mis en premiers mots de cet article, combien auraient sincèrement souri?
Voilà, alors pour la Biennale d'art contemporain, le livre et le film de la semaine, il faudra attendre... Pure coïncidence, je pars me changer les idées dès demain et pour quatre jours à Ubatuba... Enfin, je ressors de SP!!! Je te jure que ça va me faire du bien!
Sur ce, je vais essayer de trouver Morphée ce soir...
PS: Ah oui, il y a un mois et demi, c'est par-là que j'avais déjà assisté à une course poursuite - rodéo? - entre une conduite intérieure américaine et... un taxi.
Prochain article: Biennale d'art contemporain