Les tribulations d'Oliv' de Marseille à São Paulo

Voici ici le journal de bord du périple d'un Mâconnais devenu Lyonnais puis Marseillais et enfin Paulistan en l'espace de 4 ans... Ok ca fait beaucoup et c'est guère crédible et pourtant, je vous invite à découvrir le Brésil autrement qu'au travers d'images d'Epinal. Normal, vous me direz, puisque ce sont là des photos de São Paulo et de tant d'autres villes brésiliennes... Alors, en avant pour de nouvelles aventures!!!

dimanche, novembre 11, 2007

Road-trip 6 - Journée à El Tigre

Levé vers 8h45 & propre comme un sou neuf, je prends mon petit-déjeuner avec Stéph; puis nous contactons les autres sur Internet. Nous nous retrouvons à 10h30 devant leur pousada pour nous diriger ensuite vers le métro à l'angle de la rue. Ligne D, durant 25 minutes, puis nous rejoignons Diana et grimpons dans un bus sur l'Avenida Santa Fé. Le but est de prendre "El Tren de la Costa", genre de train de banlieue touristique longeant pendant 30 minutes la côte jusqu'à El Tigre, célèbre localement pour ces multiples canaux.
Là, nous montons à bord d'un petit bateau mouche en bois pour découvrir ce véritable labyrinthe... Le long de 5 canaux se dévoilent au fil de l'eau des maisons, aux styles aussi nombreux que variés, accessibles uniquement par ces canaux... Ce n'est pas sans rappeler Venise!!! D'ailleurs, la plupart des canotiers sont d'origine italienne... Bref, la visite continuera ainsi pendant 1 heure...
Une fois revenus sur le plancher des vaches, nous nous arrêtons manger un bout dans un ancien hall de gare transformé en salle de restaurant. Je découvre ce jour-là le Choripan argentin, une espèce de sandwich avec juste une énooorme saucisse grillée dedans; mais avec ces 30cm de sandwich plus un bon tas de frites-maison, il est inutile de préciser que je suis vite calé! Je découvre également 2 sauces: les salsas Criolla & Chimichurri, la dernière est à base d'huile, de sauce piquante, d'ail d'oignons & de tomates... Un extincteur à portée de main est conseillé à la première bouchée trop généreuse!!!
Nous reprenons ensuite 'El Tren de la Costa' puis le bus jusqu'à la Plaza Italia qui semble jolie mais surtout en travaux!
Les filles nous emmènent faire du shopping dans le quartier de Palermo... Pour la petite histoire, l'après-midi a beau tirer à sa fin, il fait une chaleur étouffante dans Buenos Aires!!!
La chaleur a donc raison de nous, les garçons, et je rentre donc avec Thijs et Andrea, laissant les filles à leur activité favorite! Je prends une bonne douche puis réponds à quelques mails. Alors qu'il est prévu de sortir vers 1h du matin, je monte faire ma petite sieste vers 21h20... pour me réveiller tout habillé à 7h40! Au moins, je suis déjà prêt pour de nouvelles aventures!!!

mercredi, janvier 17, 2007

Road-trip 5 bis - Découverte de Buenos Aires

Nous prenons le métro avec Cris, Eli, Steph, Thijs & Andrea, un ami compatriote d'Eli. Direccion: el Puerto de Madeira (le port de bois).
Sortis à la station Alem, nous nous rendons au début des docks, vers "Dorsena Norte", que nous suivons jusqu'à la rua V. Peñaloza. Nous voulons manger dans un des restaurants les plus typiques niveau cuisine argentine, un espèce de mélange "buffet + churrasco". Mais la queue des clients est tellement longue qu'une réceptionniste accueille tout ce petit monde dehors sur une estrade entourée par les plus impatients et/ou les plus affamés. Son collègue à l'intérieur lui annonce au fur et à mesure la libération de tables, information qu'elle relaye aussitôt de sa douce voix en hurlant! Ce restaurant "typique" nous a été recommandé par Julian & Diana, 2 colombiens amis de Cris qui nous y ont rejoints.
Après une heure trente d'attente dans le vent qui est de moins en moins chaud, nous nous asseyons enfin... Une excellente soirée qui dure de minuit à trois heures du matin... C'est pas en France qu'on verrait un restaurant servir à des heures pareilles! Enfin, moi j'dis ça...
Puis nous rentrons en taxi jusqu'à la pousada et nous couchons. Enfin: un vrai lit!!! 4 nuits que j'attendais ça!

Feliz ano novo

Je les ai lu, tes commentaires mon cher Public!

Mais à peine de retour dans notre bon viel hexagone, voilà que l'on s'est accaparé ma présence et que mon service du planning a été débordé... alors enfin, plein de modestie, je reviens pour finir ce que j'ai commencé.

Toutefois, je tiens:
1°) à te présenter mes meilleurs voeux pour 2007, une année plein de reBONDissements d'après certains;
2°) à te préciser que nous partageons ici nos dernières lignes, tout du moins en ce qui concerne le projet Odemasp.
3°) Eu queria tambem agradecer algumas persoas por que, mesmo que elas não podem bem ler esso blog, eu sei que elas visitam-lo... Falei bom?

mercredi, décembre 27, 2006

Road-trip 5 - Arrivée à Buenos Aires

Vraiment proche de la capitale, les maisons s'embellissent, les magasins se multiplient...
Et puis nous sommes entrés dans Buenos Aires - BsAs pour les intimes -, Zarate en constituant plus ou moins une partie de banlieue. Nous sommes arrivés par un périphérique longeant d'énormes bâtisses bourgeoises en brique ocre-rouge.
Subitement, nous frôlons l'immense stade de l'équipe de foot River Plate, l'un des clubs argentins les plus titrés! Arrivée à la Rodovaria de BsAs vers 13h30, -1h de décalage horaire... Le voyage de PA à BsAs aura duré près de 20h!
Première obligation: Trouver un point Internet pour lire le mail de Cristina & Elizabeth afin de les retrouver à leur pousada. Ensuite, trouver un guichet de banque pour retirer des Pesos argentins. Enfin fixés, nous partons au métro à pied... On rentre 2 fois dans 2 halls différents depuis la rue, mais à chaque fois, il s'agit de la gare ferrioviaire... La 3ème fois est la bonne, le temps de faire la queue (longue mais rapide!) et nous montons dans une rame qui doit dater d'au moins 1950!
Depuis la Station Retiro, nous descendons à Avenida de Mayo. Une fois à l'air libre, nous sommes accablés par la chaleur et tout à la fois émerveillés: l'Avenida 9 de Julio est une avenue qui fait de suite penser aux Champs-Elysée. En fait, la ville - ou plutôt ce quartier - a un aspect très européen, parisien même! Par exemple, les toits d'immeubles sont très pentus, recouverts de tuiles noires dans un style très francilien.
Nous cherchons et trouvons en 10 minutes la pousada des filles, mais il n'y a plus de place... Du coup, pendant que Thijs prend une énième douche, je pars avec Steph à la recherche d'un toit. Dans la rue parallèle, nous logerons pour 95 P$ (24€) à 3 dans une chambre, avec petit-déj et Internet...
Nous retournons chercher nos sacs à la pousada 1 et les déponsons à la pousada 2. Douches, nouvelles aux proches via le web puis départ pour visiter les environs. Tout d'abord, l'Obélisque célébrant la constitution de l'Argentine, puis découverte de la Plaza Lavalle encerclée par les immeubles à la francilienne, le Teatro Colon, l'Escuela, la Synagogue des Juifs d'Argentine, etc... Puis nous accédons à la Plaza Liberdad que nous traversons. Nous passons ensuite de l'autre côté de l'Avenida 9 de Julio puis retournons à la pousada 1.

Joyeux Noël & Bonne Année 2007

Tout est dit: Feliz Natal e Ano Novo 2007 para você!

Voici mon cadeau de Noël rien que pour toi Public:

samedi, décembre 23, 2006

Road-trip 4 - Entrée en Argentine

Exercice d'écriture.

Vendredi 15 décembre:
Réveil à 7h puis à 10h quand le car s'arrête pour le petit-déjeuner à Gualeguaychu (facile le nom!) au beau milieu de la campagne argentine gorgée de soleil. Un peu plus loin, quelques fermes éloignées d'une centaine de mètres de la route, auxquelles on accède par une allée rectiligne bordée d'arbres grands ou petits; peut-être ce sont des chênes, peut-être. Tout près, des tournesols se réveillent lentement, sans bruit, prêts pour une journée à vous faire tourner la tête.
Un peu plus loin, de timides nénuphars éclosent en colonie silencieuse sur une grande mare. Encore un repère à moustiques! Comme pour nous saluer, deux gauchos aux chapeaux légèrement bombés se tiennent droits et fiers sur leurs montures, juste devant la grande barrière en bois de leur prairie, en marge de la grand' route.
Une ligne électrique court à la poursuite des camions, cars et autres pick-ups, traversant tantôt des champs de plants méconnus, tantôt des prairies où paissent paisiblement vaches et chevaux en bons voisins. Quelques moutons se mêlent parfois au tableau, comme les quelques nuages présents ce matin-là dans le ciel azur argentin. Certains pylônes ont même été choisis comme lieu d'accueil officiel par des oiseaux...
La pampa est belle, découpée à droite comme à gauche par des kilomètres de fils de barbelés et des piquets de bois, parsemée de fermettes de plain-pied et de troupeaux éparses. Et puis, il y a ces arbres pour rompre avec cette planitude continue, pleine. Ils se dressent subitement en contingent au beau milieu des vertes prairies. Leurs troncs semblent secs, surmontés d'un épais chapeau de feuilles sous lequel les bêtes viennent dès le matin chercher l'ombre salutaire. Me viennent alors en tête les souvenirs d'une traversée de l'Espagne. Les champs géométriques d'oliviers luttaient contre la sécheresse du sol. Si l'herbe argentine est verte, la chaleur ambiante la provoque sans doute, les incendies doivent être courants. Par là, à quelques dizaines de kilomètres, une étendue d'eau rosée se prélasse, accueillant quelques bovidés et autres aigrettes.
Nous sommes à 160 kms au nord de Buenos Aires, la route change de visage en prenant deux fois deux voies et en se dotant d'une bordure arbustée. Seul, au milieu de la vaste prairie à l'étendue infinie où l'horizon lui-même se perd, un homme au type indien soulève les bras à notre approche. Pas un appel à l'aide, juste un moyen comme un autre de nous montrer les babioles touristiques qu'il vend.
Tiens, pendant que je remarquais la limite de vitesse continue depuis Porto Alegre à 80 km/h, le car passe un pont au-dessus d'un lac marécageux, au bord duquel des gauchos perchés sur leurs destriers rassemblent leur bétail dans un enclos. Les maisons semblent prendre de l'altitude également. Sans doute à cause des marais, elle se surélèvent à l'aide de pilotis.
Plus loin paît un élevage de moutons, dont le propriétaire fait le tour avec son chien. Une ferme voisine propose à la vente du salame, avenir morne pour les cohcons qui remuent de leur groin la terre dans l'enclos annexe bordant la route.
A l'approche de Buenos Aires, une ligne haute-tension a également pris part à notre poursuite. Les immenses pylônes accueillent eux aussi d'immenses nids sombres. il est aisé d'imaginer alors que les éperviers et autres faucons ont trouvé là un observatoire de prédilection. Il est à se demander ce que ces oiseaux-là peuvent bien dénicher tellement la pampa paraît d'un calme suspect.
Soudain, quelque chose au loin s'élève. A l'approche, un poste de la Gendarmeria de Porto Talavera filtre le passage sur un immense viaduc. Depuis longtemps, un large fleuve nous suivait, plus silencieusement encore que la prairie qu'il fend. Peut-être s'agit-il du Rio Parana, peut-être.
Un aigle frôle l'avant du car, puis un second un peu plus en avant, comme pour nous empêcher de quitter la région appelée "Entre-Rios". Quelques kilomètres plus loin, nous passons sur un immense pont le Rio Parana, cette fois c'est sûr, descendant de Puerto Iguazu; nous sommes à proximité de Zarate où est implantée une usine Toyota. Les bâtiments sont plus nombreux, la capitale argentine est proche.

vendredi, décembre 22, 2006

Road-trip 3 - Porto Alegre

Jeudi 14 Décembre:
Ca y est, j'en vois déjà qui sourient: eh bien non, je n'ai pas croisé José ni Audrey (des Poupées Russes). Récit.
6h30: Réveil à l'arrivée du bus dans la Rodovaria de Porto Alegre. Tentative d'extensions puis achat des billets de car pour Buenos Aires pour l'après-midi même. Dépôt des bagages à la consigne.
Après avoir récupéré des plans de PA, nous partons visiter le centre-ville les mains dans les poches. Nous y prenons notre petit-déj'. S'en suit un passage devant divers monuments, fontaine et autres, dont une énorme bâtisse style vieil immeuble italien avec 3 "ponts" entre les 2 ailes.
Ensuite, marche jusqu'à la "Usina" - ancienne usine à gaz - et posage au bord de l'estuaire. Il est 9h00... encore 8 heures d'attente à tuer.
PA, capitale de l'état Rio Grande do Sul, est une ville de 1,5 million d'habitants environ (10ème ville en terme de population au Brésil), située sur d'immenses marais qui me font de suite penser à la Camargue. La région est enfin composé de collines ("morros") et donc de nombreuses îles qui accueillent grand nombre d'oiseaux. Le riz y est cultivé, les vaches élevées, les aigrettes observées (par les touristes lol)... mais pas de flamant rose à l'horizon, remplacés par les capy-baras. fin de la minute géographique.
Retour de la Usina, arrêt dans un cyber-café, puis à midi, visite du musée militaire avec montage dans des tanks et autres blindés de transport de troupes. Lecture d'infos sur le "héros" militaire brésilien dont le nom m'a échappé (Jorge quelque chose), décoré et mort pendant la 2nde GM. Fin de la minute historique.
12h30: avec 35° à l'ombre, on se réfugie dans un shopping center climatisé, visite des boutiques.
13h30: calage dans un ciné pour passer le temps au frais! Matage jusqu'à 15h15 du film "Step Up" ("Ela dança, eu danço", ça dit qqch à qq?) en VO sous-titrée. Sympa.
Sortie sous le cagnard, 36° à l'ombre donc au moins 40° en plein soleil. Asseyage à une lanchonette pour déjeuner. Puis retour à la Rodovaria, où enfin depuis 2 jours, je peux prendre une bonne douche, moyennant 6 reais. Attente enfin du car à 17h30. Check-up au guichet en 4ème vitesse car on l'avait zappé en écoutant les bêtises du comparse.
17h50: le car démarre, je m'endors quasi aussitôt. Réveil 2h30 plus tard sous le pire orage que j'ai jamais vu, pas loin d'être une tempête. Le car s'arrête dans une station d'essence plongée dans le noir. Les 2 chauffeurs nous annoncent qu'ils ne savent pas si nous allons pouvoir reprendre la route. Pleins de bravoure, ils redémarrent le moteur. Nous sommes alors au beau milieu de la pampa brésilienne, à la limite de l'Uruguay.
Alors que l'orage et le vent ne cessent, le ciel s'embrase au loin avec le crépuscule. Quarante minutes plus tard, il fait nuit noire quand nous nous arrêtons pour manger à São Gabriel.
Remontage dans le car, dodos alternatifs à l'approche de la frontière argentine pour donner mon passeport.
Enfin, nous arrivons au poste frontière où on nous fait sortir en file indienne...rapidement dissolue devant le bureau éteint de la Police Fédérale du Brésil, le douanier piquat visiblement un petit roupillon... A 2h30 du mat', rien de plus normal en même temps!
Validation du passeport et du RNE puis passage devant le douanier argentin, bien réveillé & bien gentil quant à lui. L'attente se fait au milieu d'une nuée de moustiques assez impressionnante. Décidemment dans le coin, ils ne font pas à moitié entre les orages et les mosquitos!
4h00: nous sommes tous (15) remontés dans le car, les douaniers ont fait ouvrir les soutes mains n'ont pas vérifié les bagages à main.
4h30: nous entrons sur le territoire argentin. Chouette! En arrivant au Brésil fin juillet, je ne pensais même pas en ressortir avant de rejoindre la France en janvier!!!
Voilà, mon passeport aux 2 années de retard pour ma date de naissance compte un tampon de plus. Je traverse à présent la pampa argentine, non pas en Kangoo, mais en Busscar (Jeu de mot brésilien). Peut-être vais-je croiser Florent Pagny... mais pour l'heure, 5h00, je reprends mon sommeil morcelé en me vautrant sur 2 sièges!!! Dans cette position tout ce qu'il y a de plus inconfortable, je découvre complètement pour la première fois la Voie Lactée version hémisphère sud. Je ne reconnais rien, mis à part la Lune!!! Extinctage des feux, fermage des paupières, tentage de dormir... et arrivage!

dimanche, décembre 17, 2006

Road-trip 2 - Florianopolis

Mercredi 13 Décembre:
Alvin, Marc, Cat et les 2 Emilie sont sur le point de partir de Blumenau, autre ville allémanique située entre Joinville et Florianopolis. Cindy, Nina et Maroël attendent le réveil de Lars et Felipe (le colombien) pour remonter vers SP avec le norvégien au volant. En s'étant couché à 8h30, il risque pas d'être debout! La Mèche se réveille (enfin). Pour "passer le temps", Maroël et moi commencons à faire le ménage des cadavres en verre de la veille. La Mèche descend et prépare des pâtes avec tomates, jambon, fromage pour huit... Chapeau!
Le repas fini, certains terminent leurs bagages le coeur serré. Quelques photos et autres minutes plus tard, les larmes coulent davantage sur les joues des filles que l'incessant déluge n'arrive à le faire. Cindy, Maroël, Nina, Lars et Felipe nous quittent. 5 de plus... ou 5 de moins...
Finalement, dans un peu plus de 3 semaines, je n'aurais pas à dire au revoir à beaucoup de monde moi!... mis à part les irréductibles: la Mèche, Cat et Mikel.
Nous nous retrouvons donc à 3, avec la Mèche et Thijs. On passe l'après-midi vers la Pousada: Shopping, Internet et Glaces. Bilan, j'ai été soulagé de 20 R$, pris 200 grammes grâce aux boules à l'ananas, fraise, noix multiples, doce de leite et chocolat croquant (tout ca proposé en buffet et self-service, si si!). Enfin, la Mèche m'apprend que le voyage à Santiago du Chili tombe à l'eau... snif!
Bref, à 3, on décide de descendre le soir-même plus au Sud, histoire de couper en deux le long trajet nous menant à Buenos Aires. Direction donc Porto Alegre, lieu peut-être connu pour son forum altermondialiste... mais j'espère qu'il y a d'autres choses à voir.
Donc retour à 17h à la pousada, lavage et remise des clés. Attente du bus à 18h15. Arrivée au terminal des bus une heure plus tard, puis à la Rodovaria.
Achat des billets pour PA & sortie pour trouver une banque avec VISA, puis à manger.
A 20h30, dépités car ne trouvant rien d'autres que des lanchonetes à pop-corn, on entre au McDo du coin. 25 minutes pour obtenir un malheureux hamburger froid, c'est pas mal le McDo version Brésil non?
21h40, retour à la Rodovaria. On accède à la salle d'attente de la Cie Catarinense où on poirote pendant 2h. Je pars aux toilettes, lutte avec le distributeur de savon liquide pour comprendre comment fonctionne le maudit vase verseur à savon liquide et retourne me caler dans la salle d'attente devant un bon film, "Todo poderoso" (Bruce tout puissant).
23h55, montée dans le car à destination de PA. Papotages pendant une heure puis dodo.

Road-trip 1 - Le bon départ

Comme disait mon amie la Tortue: "Ren ne sert de courir, il faut partir à point nommé"... Eh bien, je n'ai pas trouvé le nom du point, en tout cas il ne s'appelle pas Final... Celui-ci, je le réserve pour le 5 Janvier... mais je m'égare et décide donc de reprendre mon départ...
Mardi 12 Décembre:
Le matin, je me lève tôt pour aller faire quelques courses aux cadeaux de Noël...
L'apres-midi, je visite avec Mikel et Samuel (fraichement revenu d'Angleterre) la vraie Biennale, celle que je t'ai présentée il y a quelques temps n'étant qu'une vaste imposture... Je file ensuite poster les 2 colis (Info: compter 30 R$ par kilo, avec une livraison a vitesse moyenne, soit entre 2 et 4 semaines). J'apprécie la formidable motivation des fonctionnaire brésiliennes. Apres 35 minutes d'attente, je me présente tout gai devant la demoiselle... Et la, CA commence.
Premiere question: "Vous avez les formulaires? - Quels formulaires? - Ceux pour les colis... - (Dans ma tete, je me dis que j'ai affaire a une nana trrres perspicace) Non, hier vous ne me les avez pas donnés. - (Soupir de la nana) Teeenez."
La nana m'a l'air légèrement nulle... M'enfin, je comprends qu'elle ait hate que son épuisante journée assise sur son fauteuil prenne fin a 17h... Etre fonctionnaire au Brésil, ca se mérite! Quoi, ailleurs aussi? Nooon, sans blague? Ca alors!
Bref, 15 minutes plus tard, je lui remets les 2 formulaires remplis, signés en 4 exemplaires (si si!!!). Les 5 minutes suivantes servent a essayer de lui faire comprendre, sur un malentendu, avec un sacre coup de pouce du hasard et pourquoi meme de la chance, pourquoi l'expéditeur que je suis n'a pas d'adresse au Brésil mais en France...
25 minutes et deux erreurs de collage d'étiquettes plus tard, je rentre à la casa. Il est 18h10 et j'ai passé 1h20 pour envoyer 2 colis que j'avais préparé...
Cher Papa Noël, cette année, je te commande un cadeau pour quelqu'un d'autre: un cerveau pour ma chère copine de la poste brésilienne. PS: J ai été tres sage cette année... Je peux aussi avoir la nouvelle Playstation avec le pistolet lazer et la lumiere bleue stp?
Enfin, à 20h30, je décolle en 5-5 pour la bien connue Rodovaria Tietê. En moins de 40 minutes chrono, j'y suis. Je fonce vers le guichet de la compagnie 1001 et prends le tout dernier billet pour Florianopolis à 21h15 pour un départ à 21h45... Grosse perle de sueur sur le front...
Ca y est, je suis parti. Route de nuit en car, avec finalement personne à côté de moi, je papote pendant pres d'une heure en portugais avec mon voisin de devant. Un peu plus tard, tandis que le car est bloqué à cause d un accident (2h30 à 3h de bouchons au total), je m'étale de tout mon long sur les 2 sièges pour dormir. Qui a dit "ronfler"? Fais gaffe, je t'ai entendu!!!
7h30 précises, je me réveille dans la ville au fort accent allémanique de Joinville, c'est-à-dire au milieu de maisons à colombages! Drôle d'effet, j'ai cru avoir fait un bond de 13000 kms au nord-est en quelques heures!!! Toujours est-il que nous nous arrêtons à la Rodovaria de Joinville puis de trois autres petites villes avant d'atteindre enfin Florianopolis.
11h00: Je suis dans la place!!! Je prends vite mon sac de la soute, enfin "vite", tout est relatif: j'attends que le chauffeur daigne me le rendre lol. Je sors en 2-2 de la Rodovaria sous un ciel très nuageux. Je m'approche de la bande des taxis patientant sur le parking. En leur demandant le prix pour rejoindre Barra da Lagoa, je déglutis fortement à la réponse: 40 R$!!! Je suppose que la route est longue mais 40 reais, tout de même! Sans me démonter, je leur demande où est la station de bus la plus proche...
A leurs indications, je trouve la "termial des bus" en une minute. Reste à trouver le bon bus parmi une petite liste de 60 destination... et évidemment, pas de Barra da Lagoa, ni de plan du réseau! En demandant à trois personnes - la première étant trop hésitante pour être crédible, la deuxième me prenant pour un débile en parlant à 2000 à l'heure, et la dernière, une gentille petite mamie adorable, à la limite de me proposer de me tenir la main lol), je monte dans le bus à 2,10 R$, pas mal l'économie non?
Changement de bus à Lagoa da Conceicao. J'arrive à 12h à Bara da Lagoa et grâce aux descriptions floues du contrôleur de bus, j'arrive vers les 2 pousadas occupées par les Exchangers... Alvin a une voix reconnaissable entre toutes, enfin surtout son rire. Bilan, je trouve tout le monde (Ahhhhh!!!)... sous la pluie (Ohhhhh!!!).
La suite demain...

samedi, décembre 16, 2006

Rapidement

Avant de partir visiter la ville, un petit post rapide pour dire que j etais bien arrive apres 20h de bus a Buenos Aires... soit ma 3eme nuit consecutive passee a dormir dans un car.
Apres la nuit de SP a Florianopolis puis la nuit de Florianopolis a Porto Alegre, la derniere s est mieux passee, avec reveil a 3h du mat pr passer la frontiere...

Voila, plus de details ds les jours a venir, car a vrai dire, je suis pas venu en Argentine pour poster sur le blog ou enfiler des perles! Donc si vous me permettez d aller faire un ti tour, je vous promets de tout vous raconter apres!

Hasta luego Chicas y Chicos!!!